Dans l’histoire du monde industriel, ici comme aux États-Unis et en Europe, il y a beaucoup d’entreprises familiales. Dans la plupart des cas, le propriétaire a passé le flambeau à ses enfants. Aussi, plusieurs vont céder leur entreprise à quelqu’un qui y travaillait depuis de nombreuses années. Sinon, il va y avoir fusion, soit avec quelqu’un qui achète l’entreprise, ou deux entreprises fusionnent et se retrouvent avec de nouveaux propriétaires.
Dans toutes les situations, les aspects qui causent toujours de plus grands problèmes, c’est la communication et les émotions.
De l’aide, mais pas pour ce que vous croyez
Généralement, pour l’aspect fiscal, des professionnels accompagnent les dirigeants. Tout le processus qui consiste en l’évaluation de l’entreprise avec un évaluateur agréé, mettre au propre la comptabilité et avoir une évaluation diligente de l’entreprise, se fait bien la plupart du temps. Mais à la fin, au moment de négocier, de lâcher prise et d’aller de l’avant, ce qui bloque c’est les communications. Beaucoup d’émotions se bousculent et malheureusement, c’est souvent à ce niveau que les gens ont le moins d’habiletés.
Souvent, ce qui fait qu’une transaction échoue, qu’une vente n’aboutit pas ou qu’une fusion ne réussit pas, c’est que la communication a été déficiente. Les gens ont des émotions, de la pudeur et ont de la difficulté à s’exprimer. Finalement, on ne vient pas à bout de comprendre les attentes de la partie adverse, quelles sont les croyances limitatives qui empêchent d’avancer vers la finalité du « deal » et quels sont les besoins de chacun. C’est pour cette raison que nous enseignons aux dirigeants de se faire accompagner, soit par un médiateur agréé ou un coach d’affaire.
Céder son entreprise, aussi une affaire de cœur
Ainsi, la problématique n’est pas l’argent, elle est au niveau de la reconnaissance. Celui qui part, le cédant, a besoin de se faire dire que ce qu’il a réalisé pendant les 40 dernières années est extraordinaire. Il a besoin de se faire remercier d’avoir la chance de reprendre le témoin et de poursuivre la course après lui. Il a besoin qu’on le rassure, qu’on lui dise qu’on apprécie ce qu’il a bâti, qu’on va y faire attention, qu’on va le préserver pour assurer la pérennité des valeurs de l’entreprise qu’il a créé. Il ne s’agit même plus d’argent, le cédant a de la difficulté à exprimer ses besoins, et le relevant ne le comprend pas. Souvent leur contacts me disent « Mais Diane, le « deal » était fini, tout étaient réglés, mais il n’aboutit pas! » Ce qui explique cette situation, c’est que deal n’était pas fini dans le cœur, il était en règle sur les papiers, mais pas dans l’esprit de l’acheteur et du vendeur.
Donnez le temps au temps.
Avez-vous vraiment bien choisi votre successeur?
Finalement, lorsqu’on fait une fusion, nous devons nous assurer d’avoir le bon portrait-robot du relevant. Souvent on se répète « je devais le céder à mon fils ou à mon employé, à qui je dis depuis 20 ans que ce sera lui la relève » mais dans le cœur, on n’a pas confiance en eux. Je dis souvent au relevant « si le cédant ne cède pas c’est qu’il manque quelque chose au niveau du cœur. » Pour passer le flambeau en toute quiétude, faites-vous accompagner dans les démarches de votre transaction.
Prenez le temps d’y penser!
Diane Lépine
Fondatrice Vigie Coaching
KEEP READINGPas le temps pour un entretien d’embauche traditionnel, vous avez besoin de quelqu’un tout de suite.
Attention!
Vous être pressé, il vous manque un employé et vous vous dites que ça va bien aller pour cette fois, que votre intuition vous guidera. Vous êtes en face de votre candidat potentiel, dans le déni et stressé, une petite voix vous dit : ‘’prend-le, il nous faut quelqu’un!’’. Malheureusement et trop souvent, cela nous revient comme un boomerang et on se retrouve alors en gestion de crise.
Pour éviter cela, quelque soit la situation et la longueur de la période d’emploi, assurez-vous que les gens vivent une belle expérience humaine dans votre organisation.
1- Planifier longtemps d’avance.
Trop souvent, beaucoup d’employeurs improvisent lorsque vient le temps d’embaucher quelqu’un. Le secret pour trouver la perle rare réside dans la planification que vous aurez faite longtemps avant le moment ou le poste doit être comblé.
Ramassez-vous des CV. Bâtissez des banques de candidats potentiels en utilisant par exemple les médias sociaux, comme Facebook, LinkedIn et bien d’autres. Rencontrez ces candidats six mois à l’avance, gardez contact avec eux, réservez-les!
2- Assurez-vous que vos candidats potentiels partagent vos valeurs.
Demandez des références et prenez le temps de les contacter. Sinon, la première chose que vous réaliserez c’est que quelques jours plus tard, l’employé ne se présente pas un matin ou a tout simplement quitté sans avertir! Et vous vous retrouverez dans l’eau chaude!
Aujourd’hui, on rencontre de plus en plus cette problématique. il y a beaucoup plus d’emplois que de travailleurs présentement et malheureusement cela résulte en un désengagement de la nouvelle main d’œuvre.
C’est donc très important de vérifier les références, si l’ancien employeur vous dit que cette personne est très bonne mais qu’elle n’est pas fiable parce qu’elle ne rentre pas tous les matins au travail, elle ne sera pas plus fiable chez vous, elle ne changera pas.
Repérez les valeurs du candidat, vous voulez savoir s’il partage les vôtres, le respect et l’honnêteté par exemple, celles qui sont essentielles à bonne marche de votre entreprise. Si la personne manque d’expérience, elle peut toujours apprendre.
3- Faites vivre une expérience à vos employés.
Assurez-vous de ne pas abandonner vos recrues sur le terrain, qu’elles ne soient pas seules. C’est très important pour votre image de marque, surtout si elles ne sont que de passage dans l’entreprise, il faut les animées ces personnes là, qu’elles aient vécues une belle expérience.
Aujourd’hui le travail doit être une expérience de vie.
Quelle expérience de vie vous offrez aux gens? Qu’est-ce qu’on dit de vous dans le marché après avoir travaillé chez vous?.
Diane Lépine
Fondatrice Vigie Coaching
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