Dans « Comment je vois le monde », Albert Einstein disait ceci : « […] le bon sens des hommes est systématiquement corrompu. Et les coupables se nomment : école, presse, monde des affaires, monde politique. »
Si l’on applique cette pensée au déficit entrepreneurial, on pourrait pointer les mêmes « coupables » : école, presse, politique… et le monde des affaires lui-même!
Je ne dis pas qu’Einstein a tort, mais quand on accuse les autres ou le système de son malheur ou de ses échecs personnels, nous ne sommes pas mieux que ceux que l’on accuse.
Je préfère l’approche des Quatre Accords Toltèques, qui propose des solutions pour passer des êtres domestiqués que nous sommes à des êtres souverains et prospères, en passant avec soi-même, pas avec les autres, quatre accords visant à briser nos croyances limitantes. Des croyances que nous développons depuis l’enfance, qui distordent la réalité et nous maintiennent dans la souffrance, à force de conditionnements culturels et éducatifs sur ce qui est juste ou faux, bon ou mauvais, beau ou laid et de projections personnelles à la « Je dois être gentil », « Je dois réussir »…
La recette idéale pour se créer une image réelle de nous-mêmes, entrepreneurs, et du monde que l’on peut rendre plus prospère, maintenant? Appliquer au monde de l’entrepreneuriat les Quatre Accords Toltèques :
Sans oublier le cinquième Accord Toltèque, principalement pertinent chez les entrepreneurs :
Et vous, quels accords avez-vous signés?
Lire la suiteIl était une fois…
De nouvelles statistiques nous apprenant sensiblement la même chose : le Québec a moins la fibre entrepreneuriale que le reste du Canada (ROC), tout comme les francophones comparativement aux anglophones… des Québécois se montrant plus froids en ce qui a trait aux valeurs d’ambition, de succès financier et de goût du risque…
La réalité, décrite dans le quotidien Le Devoir, est la suivante : d’ici 2020, le Québec aura un déficit entrepreneurial : il manquera 38 000 gens d’affaires prêts à prendre la relève d’entreprises existantes.
Dans un article d’octobre 2012, Éric Chouinard, cofondateur de iWeb, évoque quelques raisons pour expliquer ce phénomène : le complexe du « p’tit pain », la relation ambigüe avec la notion de richesse, le culte de la médiocrité… M. Chouinard parle aussi du syndrome de l’imposteur, forme de doute maladif qui consiste essentiellement à nier la propriété de tout accomplissement personnel.
Sans oublier ceux qui se plaignent du manque d’argent et de temps, de la complexité administrative, légale ou fiscale… Ça ne finit plus!
C’est pourquoi le Regroupement des jeunes chambres de commerce (RJCCQ) a proposé l’année dernière 10 solutions pour contrer le déficit entrepreneurial…
Qu’en est-il? Le temps nous le dira. Reste que les solutions préconisées n’interviennent auprès de l’entrepreneur potentiel qu’à l’âge adulte sauf une seule exception à l’adolescence. Mon opinion?
Tout se joue dès l’enfance!
J’en parle dans un prochain article!
Lire la suiteSi votre entreprise était un bateau, où trouverais-je le capitaine ? À la cale, dans la salle des machines ? Sur le pont à gérer les activités ? Ou à la vigie à surveiller les icebergs (menaces) et les bancs de poissons (opportunités) ?
Saviez-vous que 80% des dirigeants de PME passe la majorité de leur temps aux opérations? Iceberg à tribord! C’est une vraie menace pour l’entreprise!
Depuis plus de 20 ans, j’accompagne des entrepreneurs qui passent beaucoup trop de temps à la cale, aux opérations. Pour le bien de leur entreprise, pour économiser, croient-ils… Ou parce que c’est ce qu’ils savent le mieux faire.
Malheureusement, cette position devient bien vite souffrante, l’entrepreneur perd toute son énergie, son argent, sa vision et ses sens!
Les tâches à la cale sont des tâches tactiques nécessaires au quotidien de l’entreprise, mais elles n’assurent pas la survie de l’entreprise à long terme comme le font les tâches à grande valeur ajoutée appelées tâches stratégiques.
Où êtes-vous, capitaine ?
Pour qu’une entreprise vogue vers sa destination, l’entrepreneur doit passer 80% de son temps à la vigie, où il pourra consulter les tableaux de bord des 8 fonctions de gestion de l’entreprise : les finances, l’administration, les opérations, les ressources humaines, le marketing, les ventes, la R&D, et les TI.
De façon naturelle, l’entrepreneur choisit de passer son temps là où il est le meilleur, là où il a le plus de plaisir… En général les ingénieurs préfèrent passer leur temps en R&D, les MBA à gérer les finances, les gens de métiers aux opérations… Or ce qui fait le succès d’une entreprise, c’est d’avoir une vision à 360 degrés et de piloter. C’est ainsi que le dirigeant apercevra les menaces et les opportunités. Ce n’est pas en passant 80% de son temps sur le pont, où l’on ne voit pas très loin au large ni dans la cale, où il fait bien trop noir pour voir quoi que ce soit!
Du temps ? De l’argent ? La vérité c’est que nous manquons de vision. Nous avons peur. Et ce faisant, nous manquons de créativité, parce que nous restons seuls avec nos rêves.
Fatiguez de vous épuiser à la cale? Soyez un entrepreneur athlète! Demandez l’aide d’un coach comme des centaines d’entrepreneurs font chaque jour. Redonner de l’énergie, de la créativité et des stratégies gagnantes à votre entreprise… mais d’abord à vous-même.
La mission de Vigie Coaching est d’aider les entrepreneurs à devenir meilleurs et ce faisant à donner un nouvel élan à leur travail ainsi qu’à leur entreprise.
Une des raisons qui m’a amené à créer Vigie Coaching est le décès de mon père, un entrepreneur mort trop jeune, épuisé d’avoir travaillé toute sa vie aux opérations, trop fort et pas suffisamment à la vigie. Malgré tous ses talents, il n’était pas là où il se devait d’être pour assurer la survie de son entreprise, et la sienne du même coup. L’inévitable s’est donc produit : il a frappé un Iceberg. Et moi, je l’ai perdu.
Je vous invite donc sincèrement à prendre soin de vous et à aller chercher l’aide dont vous avez besoin.
Je dois avouer qu’au cours de ma carrière d’entrepreneur, j’ai vécu de grosses vagues… Puis, l’expérience et l’amélioration de mes connaissances m’ont permis de consacrer l’essentiel de mes activités à des tâches stratégiques et à réaliser ma vision en accompagnant près de 500 entrepreneurs en coaching d’affaires. Gestion, croissance, relève? Quelle que soit votre priorité, ne vous laisser pas tomber.
En terminant, je vous invite à consulter les histoires de ces gens qui ne se sont pas laissés tomber. Vous constaterez à quel point j’ai eu la chance de croiser le chemin de grands entrepreneurs… qui ont d’abord pris soin d’eux.
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