La crise que nous sommes en train de traverser est sans réel précédent. C’est du jamais vu, auquel certains ont su répondre adéquatement et d’autres non. Dans le monde de l’entrepreneuriat, cette situation s’est révélée pour quelques-uns le moment idéal afin d’adapter leur modèle d’affaire et saisir de nouvelles opportunités.
Je vous présente 7 stratégies à appliquer en tant que leader pour surmonter cet événement, prendre soin de vos employés et saisir de nouvelles opportunités.
1. Communiquer. C’est la qualité première d’un bon leader. Les gens sont dans une dynamique insécure due au contexte social actuel, il faut donc leur communiquer les nouvelles, réaffirmer sa présence, sa vision et sa position, expliquer ce que vous êtes en train de faire, pour qui et comment. Il faut donner du sens, expliquer la situation en toute transparence. La communication est la clé de beaucoup de réussites.
2. Voir les opportunités. Dans tous les secteurs, même ceux les plus touchés par la crise, des nouveaux leaders vont émerger, s’affirmer et profiter d’opportunités. Une des solutions les plus efficaces pour répondre au problème actuel est de diversifier ses produits et services, d’augmenter la portée et revoir son modèle d’affaire si besoin est. Par exemple, un restaurant de poulet qui a décidé d’inclure les services de livraison et à emporter a permis de continuer une activité et même de quintupler son chiffre d’affaire mensuel.
3. Ne pas s’accrocher à ce qui ne fonctionne pas. Certaines offres ne sont plus optimales, certains produits ne correspondent plus à la demande. Il faut passer à autre chose sans hésiter, regarder vers le futur et vers les nouvelles tendances.
4. Sécuriser les troupes et rassurer les employés. Il ne faut pas oublier qu’avant tout, les employés sont des êtres humains. Prenez le temps de demander « Comment allez-vous? ». Souciez-vous de leurs vies personnelles, demandez leurs s’ils ont besoin de quelque chose et, pour ceux qui ont des enfants en bas âge, s’ils réussissent à tout gérer.
5. S’occuper de sa santé. Certes la santé financière de votre entreprise est importante, mais la vôtre l’est encore plus. Vous devez être capable de lutter contre le stress pour garder une bonne santé mentale et physique. Essayez de garder le plus possible une discipline d’heure de lever et de coucher, de vous entraîner, et de garder contact avec vos proches. Il faut savoir évaluer et gérer les priorités, et soyons réalistes : vous ne pourrez prendre soin de vos employés que si vous prenez soin de vous en premier lieu.
6. Célébrer. D’un point de vue neuropsychologique, le cerveau croit tout ce qu’on lui dit. C’est-à-dire que si vous ne pensez qu’à des choses qui ne vont pas, il croira que tout va mal et votre moral le ressentira. Au contraire, si vous finissez la journée sur une note positive, optimiste ou humoristique, la vie vous semblera plus belle. Il est important, dans ce contexte de solitude et d’exil chez soi, de célébrer toute forme de réussite professionnelle et personnelle. L’obtention d’un gros contrat et la perte de 5 livres méritent le même éloge!
7. S’entourer. Le cerveau ne sait pas comment se défendre face à cette solitude et ce retrait social imposé. Il se sent seul, devient plus stressé et a une plus grande tendance à broyer du noir. Il est important pour un grand leader de s’entourer de grands accompagnateurs : un conjoint, un ami, un mentor, un psychologue, un coach, un comptable… Allez chercher de la résonance et de la ressource dans d’autres cerveaux pour prendre du positif et le goût d’aller en avant. Ne restez pas seul, car vous n’êtes pas seul.
Depuis 12 ans, j’ai coaché et accompagné pas moins de 1 500 entrepreneurs et jeunes leaders à travers des crises, des situations de croissance et de relève. Si vous pensez avoir besoin de conseils et de soutien, il me fera plaisir de vous aider.
Diane Lépine, PCC, coach d’affaires depuis 30 ans, a grandi dans une famille d’entrepreneurs. Elle a accompagné des milliers d’entrepreneurs et s’est donnée comme mission d’aider ces derniers dans des étapes de solitude, d’incertitude, de décisions difficiles, de défis de communication et de leadership dans des contexte de croissance, de repositionnement, de difficultés de gestion de transfert ou de relève.
Appelez-nous pour en parler gratuitement et en toute confidentialité: (418) 660-6429.
Lire la suiteJe voudrais aujourd’hui aborder un sujet délicat, qui relève d’observations et de statistiques personnelles. Cela fait maintenant 30 ans que j’accompagne et suis des entrepreneurs dans différents milieux, dans leurs évolutions professionnelles et dans leurs objectifs. 70% d’entre eux sont atteint de TDAH, avec ou sans hyperactivité.
Je me suis souvent demandé pourquoi il y avait tant d’entrepreneurs victimes de cet état de santé qui, malgré tous les obstacles, réussissent dans leurs différents domaines. Certainement parce que la moitié d’entre eux souffrent de surdouance. Qu’est-ce que cela signifie ? Un cerveau débordant d’idées, de concepts, de créations. Un cerveau jamais mis sur pause, toujours en action pour imaginer de nouvelles choses.
Leur scolarité a été plus mouvementée que paisible, et rythmée par de nombreux échecs engendrant la frustration. Les professeurs n’allaient pas assez vite pour eux et ne savaient pas comment garder leur attention sur un sujet ou un travail. Alors ils s’amusaient, bougeaient, parlaient pour se stimuler et sortir de l’ennui de la classe.
Leur adolescence a été rythmée par des remarques telles que « perturbants », « turbulents », « pas dans la norme », de quoi bien donner confiance en soi à un jeune. Alors ils se ressaisissent, apprennent à se débrouiller seul car ils ont compris qu’on ne leur fera pas de cadeau, tracent leur propre chemin et choisissent leur voie.
En devenant adulte, la situation ne devient pas forcément plus facile. La gestion du stress, des horaires, de l’alimentation et de toutes autres sources de stimulations reste un défi quotidien.
Donc oui, si tu as un TDAH, tu es différent. Ton cerveau ne fonctionne pas comme ceux de ton personnel. Mais ça ne fait certainement pas de toi une personne moins capable ou moins méritante. Tu dois te reconnaître comme la personne unique et incroyable que tu es. Tu as le droit de demander de l’aide à ton entourage professionnel pour qu’ils t’aident à rester concentré et te focaliser, comme si on mettait un bol devant une machine à popcorn pour attraper toutes les idées qui en sortent. Car avoir des idées est une chose, mais tu auras besoin de ton équipe pour les réaliser.
Au Canada, nous sommes les grands gagnants de brevets. Nos entrepreneurs sont imaginatifs, créatifs, consciencieux, énergiques et ambitieux. Le grand défi, c’est d’aller au bout d’un projet, de réaliser une idée, d’accomplir un rêve. Et surtout de bien le communiquer à ses ressources humaines.
Lorsque je suis face à une personne avec un TDAH en coaching, je commence toujours par l’analyser via son comportement et sa manière de s’exprimer. Les personnes atteintes de TDAH parlent souvent très vite et passent d’une idée à l’autre, sans forcément de lien logique entre les deux, il faut donc prendre le temps de les écouter.
Je souhaite principalement parler des mandats de relève, car ils ne sont pas assez évoqués. Ces entrepreneurs sont géniaux, stimulants, dynamiques. Mon but est de les aider à comprendre qui ils sont, quelles sont leurs forces en tant qu’entrepreneur et en tant que TDAH, à leur réapprendre à s’accueillir eux-mêmes car ils le méritent. Petit pas par petit pas, petit plan d’action par petit plan d’action.
Vous avez besoin d’aide? La transaction ou même son idée n’avance pas?
Diane Lépine, PCC, coach d’affaires depuis 30, a grandi dans une famille d’entrepreneurs. Elle a accompagné des milliers d’entrepreneurs et s’est donnée comme mission d’aider ces derniers dans des étapes de solitude, d’incertitude, de décisions difficiles, de défis de communication et de leadership dans des contexte de croissance, de repositionnement, de difficultés de gestion de transfert ou de relève.
Découvrez les bonnes questions à vous poser avant d’entreprendre un tel processus. Êtes-vous prêts?
Appelez-nous pour en parler gratuitement et en toute confidentialité: (418) 660-6429.
Lire la suite
Le congédiment, un sujet à contre-courant dans une situation de pénurie d’employés. Il arrive quand même qu’un employé ne fasse pas l’affaire ou que, pour une raison ou une autre, il fallait le mettre à la porte. Congédier un employé c’est à peu près une des tâches les plus souffrantes pour tous les entrepreneurs, à moins que ça soit à quelqu`un pour qui on n’a aucun respect ou qu’on ne s’est pas vraiment pas bien entendu. Dans ce cas, c’est plus facile mais je ne vous le souhaite pas.
Au contraire de ce que l’on puisse penser, la majorité des gestionnaires et des entrepreneurs, sont des gens qui travaillent fort pour leur argent. Ils sont sensibles de leur réalité financière et ils savent bien que lors d’un licenciement, il va avoir un impact sur la vie financière de la personne, sur sa famille s’il a des enfants, une femme, et que ce dernier doit vivre un très haut niveau de stress. On me sollicite souvent : « Diana, il faut que je mette quelqu’un à la porte, je ne sais pas comment faire ? » Certainement quand il le faut, il le faut.
Souvent, on recrute quelqu’un en ce basant sur ses connaissances ou pour ses valeurs. Justement, voici une des pires erreurs que les entrepreneurs font dans la vie c’est d’engager quelqu’un de négatif. Malgré le fait que cette personne soit compétente, il est possible qu’elle soit un leader négatif à l’intérieur de l’entreprise. De plus, des raisons financières dans l’entreprise nous obligent souvent à faire des coupures de postes.
Alors quand vient le temps de dire aurevoir, il faut de souvenir qu’il n’y a pas 10 façons d’arracher une dent. on commence par dire : Monique, je veux te dire que c’est ce matin que ça se termine pour nous ! Je vais le laisser prendre quelques respirations car c’est un choc – après, je vais lui dire que je n’ai pas beaucoup de temps mais je dois m’assurer qu’avant qu’on se quitte, j’ai communiqué les qualités de la personne.
Il est nécessaire de comprendre qu’un congédiement n’est pas une évaluation de rendement d’un employé, pour lui demander de s’améliorer dans mon entreprise. Je suis en train de le mettre à la porte. Au moins je me dis, je ne l’ai pas mis à la rue avec un sac vide, je lui ai dit au revoir. Je lui donne un sac plein de compliments pour la suite. La personne est donc prête pour la prochaine étape.
De cette façon, tu auras l’impression de dire, bon regarde, je l’ai fait de la bonne manière, on n’est pas obligé de blesser le monde et puis il faut donner leur chance.
Dans la ressource humaine, ce qui est important c’est d’avoir les personnes au bon endroit. Parfois, la personne devant nous est une excellente personne mais elle serait mieux à un autre endroit. Pour terminé, il faut donner tout ce qu’il faut à cette personne pour la guider puis l’aider elle-même à trouver un meilleur endroit.
Souvenez-vous qu’une personne qu’on a congédié peut revenir après des années, transformées puis il peut encore se passer quelque chose de merveilleux. Il faut laisser la chance à chaque personne de devenir le meilleur d’elle-même.
Lire la suiteÀ quel moment faut-il préparer la relève et le transfert de l’entreprise?
Pour répondre à cette interrogation, il y a deux positions à considérer : celle du cédant et celle du relevant.
Dans la majorité des entreprises au Québec et au Canada ayant des revenus annuels au-dessous de 2 millions, à moins de faire la vente à un étranger, les transferts se font surtout à des membres de la famille ou à des employés de longue date, plus jeunes, et à qui on a déjà annoncé qu’on les voyait comme relève de l’entreprise.
Du point de vue du cédant, avant de passer à l’action, il faut se demander pourquoi on veut sortir ou rester dans l’entreprise. Est-ce que ce sera payant de rester ou si l’on se retrouvera comme le bouchon sur une bouteille de champagne? Alors qu’on avait de très bonnes idées lorsqu’on était jeune et aux commandes, rester va peut-être empêcher l’entreprise de se développer avec toutes les nouvelles avenues de commercialisation qu’apporte internet ou la mondialisation.
Ce qui freine le transfert enfin dévoilé
Lorsque vient le temps du transfert, le cédant comme le relevant, partagent une très grande émotion. La peur. Le cédant à peur de céder et le relevant à peur que le cédant ne veuille pas céder, il a hâte de mettre sa propre vision en place. La peur fait en sorte qu’ils se retrouvent tous deux dans l’inaction. Parce qu’il y a souvent des liens émotifs entre les deux parties, parce que c’est difficile de parler d’argent et de se mettre en action.
Donnez le temps au temps.
Les conséquences
Cette situation retarde l’heure du transfert ou de la relève et fait perdre inévitablement des plumes à l’entreprise. Les deux parties sont perdantes. Le cédant va se retrouver avec une entreprise qui vaut moins cher, il retirera donc moins de profits de la transaction. Puis, le relevant ne voudra plus payer aussi cher parce que l’entreprise a perdue de la valeur, à force de prolonger le processus et de ne pas la vendre.
La solution
Que vous soyez cédant ou relevant, faites-vous accompagner. Très souvent, la véritable raison qui ralentit la transaction réside ailleurs que dans les procédures administratives. Le cédant a peur de vendre aussi parce son entreprise est « toute sa vie », sa raison d’être, c’est sa business qui a donné un sens à sa vie.
Préparez votre départ
Prenez le temps d’y penser!
Assurez-vous d’avoir assez de loisirs une fois que vous serez partis. Peut-être y aurait-il moyen de rester présent pour un certain temps sans déranger le relevant, pour le mentorer avec vos forces. Une chose est certaine, Si vous n’agissez pas au bon moment, vous pouvez perdre :
Quelle heure est-t ‘il? C’est l’heure du transfert, passez à l’action.
Diane Lépine
Fondatrice Vigie Coaching
Lire la suiteDans l’histoire du monde industriel, ici comme aux États-Unis et en Europe, il y a beaucoup d’entreprises familiales. Dans la plupart des cas, le propriétaire a passé le flambeau à ses enfants. Aussi, plusieurs vont céder leur entreprise à quelqu’un qui y travaillait depuis de nombreuses années. Sinon, il va y avoir fusion, soit avec quelqu’un qui achète l’entreprise, ou deux entreprises fusionnent et se retrouvent avec de nouveaux propriétaires.
Dans toutes les situations, les aspects qui causent toujours de plus grands problèmes, c’est la communication et les émotions.
De l’aide, mais pas pour ce que vous croyez
Généralement, pour l’aspect fiscal, des professionnels accompagnent les dirigeants. Tout le processus qui consiste en l’évaluation de l’entreprise avec un évaluateur agréé, mettre au propre la comptabilité et avoir une évaluation diligente de l’entreprise, se fait bien la plupart du temps. Mais à la fin, au moment de négocier, de lâcher prise et d’aller de l’avant, ce qui bloque c’est les communications. Beaucoup d’émotions se bousculent et malheureusement, c’est souvent à ce niveau que les gens ont le moins d’habiletés.
Souvent, ce qui fait qu’une transaction échoue, qu’une vente n’aboutit pas ou qu’une fusion ne réussit pas, c’est que la communication a été déficiente. Les gens ont des émotions, de la pudeur et ont de la difficulté à s’exprimer. Finalement, on ne vient pas à bout de comprendre les attentes de la partie adverse, quelles sont les croyances limitatives qui empêchent d’avancer vers la finalité du « deal » et quels sont les besoins de chacun. C’est pour cette raison que nous enseignons aux dirigeants de se faire accompagner, soit par un médiateur agréé ou un coach d’affaire.
Céder son entreprise, aussi une affaire de cœur
Ainsi, la problématique n’est pas l’argent, elle est au niveau de la reconnaissance. Celui qui part, le cédant, a besoin de se faire dire que ce qu’il a réalisé pendant les 40 dernières années est extraordinaire. Il a besoin de se faire remercier d’avoir la chance de reprendre le témoin et de poursuivre la course après lui. Il a besoin qu’on le rassure, qu’on lui dise qu’on apprécie ce qu’il a bâti, qu’on va y faire attention, qu’on va le préserver pour assurer la pérennité des valeurs de l’entreprise qu’il a créé. Il ne s’agit même plus d’argent, le cédant a de la difficulté à exprimer ses besoins, et le relevant ne le comprend pas. Souvent leur contacts me disent « Mais Diane, le « deal » était fini, tout étaient réglés, mais il n’aboutit pas! » Ce qui explique cette situation, c’est que deal n’était pas fini dans le cœur, il était en règle sur les papiers, mais pas dans l’esprit de l’acheteur et du vendeur.
Donnez le temps au temps.
Avez-vous vraiment bien choisi votre successeur?
Finalement, lorsqu’on fait une fusion, nous devons nous assurer d’avoir le bon portrait-robot du relevant. Souvent on se répète « je devais le céder à mon fils ou à mon employé, à qui je dis depuis 20 ans que ce sera lui la relève » mais dans le cœur, on n’a pas confiance en eux. Je dis souvent au relevant « si le cédant ne cède pas c’est qu’il manque quelque chose au niveau du cœur. » Pour passer le flambeau en toute quiétude, faites-vous accompagner dans les démarches de votre transaction.
Prenez le temps d’y penser!
Diane Lépine
Fondatrice Vigie Coaching
Lire la suiteAvez-vous préparé votre relève?
Une des plus graves erreurs que les entrepreneurs commettent lorsqu’ils pensent à préparer leur relève, soit par la vente ou le transfert de leur entreprise, c’est de cesser de développer et de structurer leur entreprise.
C’est important de préparer sa relève comme lorsqu’on nous voulons vendre une maison, ainsi, plutôt que de faire le « home staging », il faut faire le « business staging ».
Business staging?
Comme dans la vente de maison, le business staging veut dire dépersonnaliser l’entreprise et la mettre en valeur. C’est un processus important pour faire une meilleure vente et pour permettre au futur acheteur de se transposer dans la nouvelle entreprise et de voir sa valeur. En reconnaissant cette valeur il sera prêt à payer le prix qu’il faut.
Si pour une maison, cela peut prendre entre 24h et 1 mois dépendamment de l’importance des travaux, pour une entreprise, faire le business staging peut prendre entre 1 an et 5 ans.
Qu’arrive-t-il si on ne le fait pas?
Si on ne prépare pas la mise en valeur de son entreprise, les objectifs ne seront pas atteints, on n’aura pas l’argent qu’on voulait obtenir et l’entreprise ne sera donc pas vendue à son meilleur prix. Par conséquent, on passera nécessairement à côté d’excellents acheteurs ou repreneurs vraiment intéressants, parce que tout est dans notre tête et que l’on n’a pas structuré l’entreprise.
Imaginez que vous prenez l’avion et que vous allez en Floride avec votre femme. Puis l’avion tombe et vous mourrez. Ce serait désolant! Vous aviez une belle entreprise, tout était bien notarié. Le notaire appel vos enfants ou votre neveu, ou celui à qui vous cédez l’entreprise et il dit : « Voilà l’entreprise est à vous, voici les clés! » Maintenant vos héritiers lui demandent : « où est le livre de l’entreprise? – Ha désolé, il est dans la tête du propriétaire et il est mort! » Alors ils répondent : « Nous ne voulons pas de cet héritage. » C’est le scénario qui vous attend si vous n’êtes pas préparés!
Donnez le temps au temps.
Comment prépare-t-on notre mise en valeur?
Pour donner de la valeur à votre entreprise il faut qu’elle soit « reprenable », qu’elle soit bien structurée et donc que tout soit écrit ou enregistré.
Racontez l’histoire de l’entreprise. Vous pouvez procéder par « storytelling », par vidéo ou même enregistrer des « podcasts ». On devrait y retrouver vos meilleurs coups et vos moins bons coups à tous les niveaux : finances, ressources humaines, etc., afin de pouvoir passer au suivant.
Votre entreprise est-elle prête à vendre? Si vous pensez que ce sera le cas d’ici 3 à 7 ans, je vous invite à commencer votre processus de business staging dès maintenant.
Prenez le temps d’y penser!
Diane Lépine
Fondatrice Vigie Coaching
Lire la suiteConnaissez-vous le célèbre proverbe africain; « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »?
C’est important d’avoir toutes les ressources nécessaires pour que votre entreprise grandisse en santé. Bien s’entourer et faire preuve de leadership devient alors primordial. En effet, seulement deux possibilités s’offre à vous, soit vous décidez de planifier la croissance de votre entreprise, de la gérer et de l’anticiper, soit vous êtes en réaction à cette croissance.
Dans la situation où il y aurait un succès soudain, le capitaine doit faire preuve de leadership. Dans l’urgence, pas le temps de faire une réunion, c’est le temps de prendre des décisions, de donner des directions et de dire au gens quoi faire! Bien sûr, ce n’est pas la situation idéale, espérons que vous avez prévu votre croissance et que vous l’avez organisée pour ne pas la subir.
Lorsqu’on est en situation de croissance, il y a ainsi 3 pièges à éviter pour un entrepreneur :
Je ne le dirai jamais assez, la chose la plus importante c’est de communiquer. Vous avez besoin de tout le monde et d’utiliser tous les cerveaux! Appliquez les filtres de gestion qui sont constitués de votre vision, vos valeurs et les indices d’atteinte de résultat que vous avez déterminés et partagez-les avec votre équipe. Ainsi, vous éviterez les pièges qui vous guettent.
3 stratégies pour mobiliser votre équipe!
Le succès de votre croissance est aussi dans l’intérêt de vos employés, ils peuvent être d’une aide précieuse pour vous soutenir s’ils se sentent concernés
1. Informez-les: Pour que les employés se mobilisent, ils doivent se sentir « dans le coup », pour cela, il faut les tenir informés. Il n’y a rien qui démobilise plus un employé que d’apprendre quelque chose sur sa propre compagnie par les journaux ou par quelqu’un d’autre. Il aura l’impression de ne pas compter, de ne pas faire parti de la tribu.
Donnez le temps au temps.
2. Impliquez-les : J’aime à dire; « Si nous savions tout ce qu’on sait! » Il peut y avoir un concierge ou un directeur qui en sait plus qu’un vice-président, car il a vécu quelque chose qui l’a amené à saisir des aspects très importants de la situation que le décideur devrait savoir. Il faut faire preuve d’humilité dans sa gestion, surtout en période de croissance, on a besoin de toute l’intelligence organisationnelle disponible. Sachez qui sait quoi, qui a déjà vécu ceci, vous n’avez pas idée de ce que vous allez découvrir. On voit des entreprises payer de grands experts à l’extérieur de l’organisation pour prendre les décisions, alors que l’information clef est tout près, à l’interne, mais on n’écoute pas et on ne questionne même pas.
3. Déléguez: Seul, c’est difficile d’avancer. C’est important de dire à vos employés pourquoi vous faites les choses afin qu’ils comprennent votre vision. Soyez spécifique concernant les dates limites où vous avez besoin que le travail soit rendu. Partagez votre pourquoi, les valeurs qui vous guident, vos indices d’atteinte de résultat précis, ex. : « Je veux que ca coûte 2,60$, que ce soit sucré, que ce soit prêt pour Noël ». Surtout, laissez de l’espace pour la créativité. Les employés ont besoin de créer, ils veulent créer, c’est surprenant comment les gens sont créatif et c’est tout en votre honneur!
Diane Lépine
Prenez le temps d’y penser!
Diane Lépine
Fondatrice Vigie Coaching
Lire la suite
La semaine dernière je visionnais le film Titanic, un vrai classique, considéré comme un chef d’œuvre cinématographique. La première fois que je l’ai regardé il y a 20 ans, c’est à travers mon regard de jeune amoureuse et c’est l’histoire d’amour qui m’avait fasciné. Cette fois, j’y ai appliqué mon filtre de gestionnaire et c’est ce qui m’a inspiré cet article.
Qu’est-ce qui a fait que le Titanic a coulé? C’est un défi qui a été lancé au capitaine me diriez-vous. Celui de pousser la machine pour arriver à New-York plus vite qu’aucun bateau ne l’avait jamais fait, alors que les indices d’atteinte de résultat de ce voyage auraient dû être différents.
Quels-sont vos indices d’atteinte de résultats?
Toutes les entreprises se fixent des objectifs, mais est-ce des objectifs de résultats ou de moyens? Plus précisément, l’objectif doit correspondre au but ultime visé par la haute direction et non à un moyen pouvant favoriser son atteinte. Alors ce premier voyage aurait du être de se rendre de façon sécuritaire, en faisant vivre une merveilleuse expérience de voyage, puis relever un extraordinaire défi d’ingénierie et de mondanité. Au lieu de cela, on a voulu aller trop vite, l’orgueil a fait couler ce magnifique chef d’œuvre d’ingénierie et ce souvenir amer est devenu la plus grosse catastrophe maritime qui n’ait jamais existé.
Le capitaine a laissé tomber ses indices d’atteinte de résultats.
Pour atteindre vos objectifs, donnez le temps au temps
Lorsqu’il s’agit de votre croissance, donnez le temps au temps, planifiez, soyez réalistes et ne vous laissez pas guider par l’orgueil. Fixez-vous des indices d’atteinte de résultats.
Pour faire preuve de leadership, le capitaine aurait dû dire à celui qui lui a lancé le défi : « Non. Je vais atteindre les objectifs qui sont prévus, c’est à dire, de se rendre avec ce magnifique bateau et faire vivre un voyage sécuritaire sachant que c’est une période où il y a des icebergs. »
Faites en sorte que votre entreprise soit un chef d’œuvre de croissance, et non une histoire littéraire d’échec entrepreneuriale que l’on cite en exemple dans les salles de classes.
Donnez le temps au temps.
Target a voulu aller trop vite…
Un bel exemple est le somptueux échec du gigantesque Target au Canada. Était-ce si pressant d’ouvrir tant de magasins sans être prêt? Ils n’ont pas tenus compte du marché, de la clientèle, de la concurrence, de ce que seraient leur icebergs. Par orgueil, ils ont ouvert très vite et finalement ça été un des échecs d’affaire les plus cuisant des 5 dernières années au Canada.
Le jeune gestionnaire vedette, à qui on avait confié ce magnifique bateau d’ouvrir Target au Canada, a manqué sa cible et sa réputation est détruite. Combien de gens ont perdus leurs emplois? Combien d’argent a-t’il fait perdre à la compagnie et aux actionnaires? Encore une fois parce qu’on n’a pas voulu respecter les indices d’atteintes de résultats. Il aurait fallu viser l’effet WOW lors de l’ouverture des magasins et non d’ouvrir le plus rapidement possible. Une saine croissance passe donc par la poursuite d’objectifs de résultats et non de moyens.
Prenez le temps d’y penser!
Diane Lépine
Fondatrice Vigie Coaching
Lire la suite
Votre entreprise manque peut-être de chlorophyle…
Connaissez-vous l’expression Québécoise: ‘’cette plante a pousser en orgueil’’? C’est une plante qui a connu une saine croissance au début de sa vie et suite à un manque de lumière, elle s’étiole et poursuit sa croissance en mode survie… Il s’agit d’un allongement anormal des tiges combiné à une décoloration. La nouvelle croissance est vert pâle et chétive, manquant de chlorophylle. Et c’est un état très répandu par les temps qui courent, autant chez les plantes que dans les entreprises.
Quand vient le temps de gérer la croissance de notre entreprise, il faut bien faire attention de ne pas pousser en orgueil et bien la maîtriser. Soyez assurés qu’à cette étape, il faut être très vigilant et faire preuve d’humilité puisqu’on a besoin que tout le monde se mobilise; nos employés, nos partenaires, nos banquiers, nos fournisseurs, tout le monde doit être au rendez-vous pour une croissance saine et réussie.
Normalement la croissance devrait être planifiée à l’avance, mais dans le cas des start-up ou des produits révolutionnaires par exemple, où il y a un engouement soudain du marché, la croissance vient beaucoup plus vite que ce qui était attendue. C’est là qu’on utilise le terme de crise de croissance.
Conséquences de la crise.
En crise de croissance, tout se passe trop vite: On manque de liquidités, on est à court de crédit, on bouscule nos ressources humaines et la pire des choses, on commence à donner un mauvais service à la clientèle.
Pousser en orgueil ou vivre une crise de croissance peut aussi nous amener à mettre la clef dans la porte. Conséquence des effets de la crise qui sont trop lourds et de la structure de l’entreprise qui n’était pas assez solide. Pour éviter que votre entreprise souffre, concentrez-vous sur votre structure d’entreprise. Travaillez votre structure de ressources humaines.
Voici 6 astuces précieuses pour une saine gestion de croissance.
1- Bien gérer la peur.
Ne vous isolez surtout pas et ne laissez pas la peur vous envahir. Il y a en fait trois façons de réagir aux peurs dans la vie, comme dans les ressources humaines : On devient agressif et on se dit victime de tout le monde. Comme un orignal sur l’autoroute 73, il y a ceux qui fige; ‘’Je fixe la voiture qui va me tuer mais je ne bouge pas’’. Ou la fuite; vouloir sortir de la situation au plus vite. Il n’y a malheureusement aucune de ces situations qui sont positives.
2- S’entourer.
N’hésitez pas à engager des experts pour vous soutenir, c’est primordial. Prenons l’entreprise florissante Monna et filles par exemple : Face à l’adversité, elles se sont entourées et ont engagé plusieurs experts; psychologue, coach, architecte, spécialiste en coût de revient, elles ont engagé des mentors, elles se sont ‘’entourées de cerveaux’’ et elles ont pris soin d’elles.
3 S’écouter.
Pour s’en sortir il faut s’écouter, parce que sinon on perd un peu le contrôle de la situation. Nous devenons très fatigués et le mauvais réflexe qui nous vient c’est de travailler encore plus. Ce qui nous guette alors est l’épuisement, la peur, le manque de communications et les choses tournent au vinaigre. Faites attention à votre santé.
Revenons à l’exemple de Monna et filles. Les deux sœurs ont connu cette crise de croissance et ce qui aurait pu être un échec s’est transformé en succès. Leur secret? La communication. C’est important d’échanger avec ses clients et ses partenaires, être réalistes et impliquer d’avantage tout le monde.
La première communication à établir, c’est celle que l’on fait avec soi-même. Identifiez si vous ne vous sentez pas bien, s’il y a quelque chose que vous n’aimez pas ou qui vous irrite.
5- S’associer.
C’est peut-être le bon moment de s’associer? Dans ce cas, faites attention de ne pas aller trop vite et laisser tomber vos critères. Ce serait trop risqué de choisir un associé trop vite qui ne partage pas vos valeurs et votre vision…
6-Se protéger.
Dernière astuces et non la moindre : Il faut se protéger soi-même, protéger ses employés, ses partenaires et ses clients. S’il vous en coûte de négocier des délais supplémentaires ou devoir stopper un projet avant d’y laisser vos plumes, faites-le.
Travaillez ainsi votre structure de ressources humaines et ne laissez pas votre entreprise pousser en orgueil, soyez courageux et ouvert. Monna et filles est aujourd’hui une des entreprises québécoises dont on doit être fier. Ces deux femmes, relève d’une entreprise familiale de 4 générations ont fait grandir et investi des millions et ont traversé leur crise avec brio. Souhaitons que ce soit aussi votre histoire!
Diane Lépine
Fondatrice Vigie Coaching
Lire la suite
Les vacances ne font pas relaxer tout le monde!
Si pour certain la période estival est synonyme de vacances, pour bien des entrepreneurs, petites et moyennes entreprises c’est une période infernale! Et vous, comment se passe votre été dans votre entreprise?
Dans les grandes villes entre autre, le secteur touristique, qui comprend la restauration et l’hôtellerie est une grande catégorie d’entreprises pour qui l’été n’est vraiment pas une période de vacances. Plus particulièrement dans le monde industrialisé où on assiste au vieillissement de la population, le niveau d’embauche atteint presque 100%, ce qui fait qu’il y a une énorme pénurie de main d’œuvre.
Ainsi, on s’arrache les métiers qui touche le secteur de l’hôtellerie tels que les cuisiniers, les chefs, les maîtres d’hôtel, etc… Les boutiques et tous les commerces touristiques peinent à trouver des employés. Pensons par exemple au vieux port de Québec où l’on retrouve ce phénomène et partout ailleurs, tel en Europe où le secteur touristique est considérable.
Les vacances c’est l’enfer pour bien des entrepreneurs.
Comment faire pour ne pas terminer notre saison éreinté?
Voici deux choses importantes à ne pas négliger:
1- Il faut s’assurer de garder notre personnel, c’est une priorité incontournable.
Pour y arriver, même si le temps presse, faire vivre les valeurs de notre organisations, nos valeurs, est primordiale. Contrairement à ce que l’on peut penser, cela ne demande que quelques minutes et favorise l’intégration de notre nouveau personnel. Il y a des restaurateurs qui doivent passer de 12 à 95 ou 150 employés durant l’été avec une courbe d’embauche et de débauche incroyable. Est ce que vous vous reconnaissez?
Comment s’y prendre alors?
En prenant soin de nos employés. On veut que ces gens là reviennent l’année suivante, c’est plus rentable et beaucoup moins stressant! C’est possible de briser un nom d’entreprise ou de se faire un nom rapidement, alors il faut s’assurer de faire vivre nos valeurs.
Partager nos valeurs avec quelqu’un n’est pas compliqué, il suffit de quelques petits gestes, paroles ou attentions. C’est la manière qu’on le regarde dans les yeux, qu’on l’accueil, qu’on l’informe, pensez à lui donner un mentor, quelqu’un qui va bien l’accueillir, lui donner la bonne information. Il faut s’assurer de souligner les bons coups et toujours être cohérent.
2- Marketing de Ressources Humaines, mais qu’est-ce que c’est?
Le marketing c’est important pour les clients, mais également en tant qu’employeur.
Quel est votre image de marque employeur? Que faites-vous pour attirer, garder, mobiliser et faire en sorte que votre personnel saisonnier revienne?
Outre les principes du marketing clients, en marketing de ressources humaines, il y a d’autres variantes à considérer pour connaître le succès :
On veut s’assurer de ne pas brûler nos employés sans quoi il en résulterait un roulement de personnel infernal et des entrepreneurs complètement brûlés. Quand on leur demandera : ‘’Tu as passé de belles vacances?’’ Ils répondront : ‘’L’enfer’’ et ils seront à moitié morts.
Assurez vous d’avoir des vacances vous aussi et ne pas passer près de mourir durant la saison estivale! Soignez votre image de marque employeur.
3- Faites vivre une expérience à vos employés.
Assurez-vous de ne pas abandonner vos recrues sur le terrain, qu’elles ne soient pas seules. C’est très important pour votre image de marque, surtout si elles ne sont que de passage dans l’entreprise, il faut les animées ces personnes là, qu’elles aient vécues une belle expérience.
Aujourd’hui le travail doit être une expérience de vie.
Quelle expérience de vie vous offrez aux gens? Qu’est-ce qu’on dit de vous dans le marché après avoir travaillé chez vous?.
Diane Lépine
Fondatrice Vigie Coaching
Lire la suite