La lutte contre le déficit entrepreneurial du Québec se gagne dès l’enfance

12 décembre 2016 | blogue

Il était une fois…
De nouvelles statistiques nous apprenant sensiblement la même chose : le Québec a moins la fibre entrepreneuriale que le reste du Canada (ROC), tout comme les francophones comparativement aux anglophones… des Québécois se montrant plus froids en ce qui a trait aux valeurs d’ambition, de succès financier et de goût du risque…

« Ceci est votre petit pain, mangez mes chers Québécois »

La réalité, décrite dans le quotidien Le Devoir, est la suivante : d’ici 2020, le Québec aura un déficit entrepreneurial : il manquera 38 000 gens d’affaires prêts à prendre la relève d’entreprises existantes.

Dans un article d’octobre 2012, Éric Chouinard, cofondateur de iWeb, évoque quelques raisons pour expliquer ce phénomène : le complexe du « p’tit pain », la relation ambigüe avec la notion de richesse, le culte de la médiocrité… M. Chouinard parle aussi du syndrome de l’imposteur, forme de doute maladif qui consiste essentiellement à nier la propriété de tout accomplissement personnel.

Sans oublier ceux qui se plaignent du manque d’argent et de temps, de la complexité administrative, légale ou fiscale… Ça ne finit plus!

C’est pourquoi le Regroupement des jeunes chambres de commerce (RJCCQ) a proposé l’année dernière 10 solutions pour contrer le déficit entrepreneurial…

Qu’en est-il? Le temps nous le dira. Reste que les solutions préconisées n’interviennent auprès de l’entrepreneur potentiel qu’à l’âge adulte sauf une seule exception à l’adolescence. Mon opinion?

Tout se joue dès l’enfance!

J’en parle dans un prochain article!